Non à la fusion des hôpitaux BS/BL le 10 février 2019

Köhler, Stüdeli und Partner GmbH a géré la campagne du « Non » à l’association « Non aux accords internationaux ».
L’agence politique de Berne était responsable de toutes les tâches stratégiques et, en collaboration avec l’agence bâloise Chtanova Communications, de la mise en œuvre opérationnelle.
Les visuels ont été développés par l’agence graphique bâloise Vischer Vettiger Hartmann.

BS a rejeté la fusion de tous les hôpitaux publics (USBL et KSBL) à 56%.
La fusion a donc échoué.

Raisons supposées de la décision du peuple Le conseiller d’Etat Lukas Engelberger (CVO BS) a fait trop de concessions au canton BL (BS prend en charge les deux tiers des coûts et ne paie rien à la médecine universitaire, tous les sites BL sont maintenus).
Les deux conseillers d’Etat Lukas Engelberger (PDC BS) et Thomas Weber (UDC BL) ont largement nié les contributions des acteurs à la consultation.
Si certains points avaient été repris (établissement public au lieu de société anonyme, fermeture de Bruderholz, réseau d’hôpitaux publics et privés, financement égalitaire BS/BL), le PS et les hôpitaux privés auraient tous deux été favorables à la fusion.
Le projet présenté était surchargé, défini de manière trop rigide et l’horizon de planification de 15 ans était trop long.
BS n’était pas prête à supporter les deux tiers des coûts du KSBL en mauvais état.
Les sensibilités entre les demi-cantons de BS et BL, qui ont été mises en lumière lors du vote sur la fusion des cantons en 2014, ont également joué un rôle dans le non.
Cette fois-ci, les signes avant-coureurs étaient inversés : BS rejette la fusion, BL l’accepte. Mission de la campagne du « non » La campagne du « non » devait mettre l’accent sur les risques élevés de la fusion.
Le problème était que tant les deux conseillers d’Etat que les médias dominants (Basler Zeitung BaZ et Basellandschaftliche Zeitung bz) présentaient unilatéralement la fusion sous un jour positif.
La qualité de la couverture médiatique dans la presse écrite était inférieure à la moyenne.
TeleBasel a fourni une couverture équilibrée.
La campagne du non devait veiller à ce que la formation de l’opinion soit aussi équilibrée que possible et à ce que les aspects positifs et négatifs soient communiqués.
Cela aurait été en soi le rôle des conseillers d’Etat en charge du dossier.
Les explications de vote de BS ont été importantes pour le non.
Elles étaient formulées de manière équilibrée et mentionnaient également les risques de la fusion. Mesures La campagne a débuté par une information aux médias le 10 janvier 2019.
La même semaine, tous les ménages de BS ont reçu un flyer et des affiches ont été placardées à BS et BL avec des messages clés distincts.
Des annonces de témoignages ont été placées dans des médias imprimés.
Au cœur de la campagne se trouvait une campagne Facebook spécifique au groupe cible, qui répondait de manière différenciée aux sensibilités de chaque groupe cible. Le conseiller d’Etat Lukas Engelberger (PDC BS) a réagi de manière très émotionnelle et n’a pas suffisamment pris en compte les opposants.
Le directeur de la santé est responsable du déséquilibre du projet, le Parlement n’a pas su l’adapter.
C’est une erreur de ne pas avoir présenté un projet de compromis.
Les électeurs de BS ont remarqué que le projet était unilatéral.
C’est également la raison pour laquelle BL a voté massivement en faveur du projet.
La lettre des deux directeurs de la santé aux hôpitaux privés, selon laquelle ces derniers ne devaient pas se prononcer sur la fusion en raison de « l’absence d’intérêt qualifié », a été mal accueillie par les électeurs.
Les hôpitaux privés ont pu démontrer que les hôpitaux publics avaient fait de la « propagande de vote » dans une mesure similaire. La déclaration d’un représentant de l’hôpital selon laquelle les prospectus n’ont été mis à disposition qu’une heure à l’USB n’était tout simplement pas crédible.
La conclusion de certains médias selon laquelle le secteur de la santé est incapable de se réformer est fausse dans le cas de ce vote.
Il aurait suffi de quelques corrections après la consultation pour que la fusion soit également acceptée à BS.
Ni le PS, ni le SSP, ni les hôpitaux privés n’étaient fondamentalement opposés à la fusion.
Avec un peu de doigté politique et plus de respect pour la partie adverse, cette fusion aurait pu être gagnée.
Le non est une occasion manquée.
La faute n’incombe toutefois pas aux votants du non à BS, mais aux politiciens qui n’ont pas réussi à présenter un projet équilibré au peuple.
Ce projet était si unilatéralement positif pour BL que BS a presque été obligée de voter non.

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