Depuis plusieurs mois, le groupe d’experts en pédiatrie et en médecine de l’adolescence se penche sur la question d’éventuelles dérogations à l’autorisation d’exercer la médecine en cas de pénurie.
La raison en est l’augmentation des goulots d’étranglement dans l’approvisionnement en médecine pédiatrique et dans le domaine des soins d’urgence ambulatoires.
Les raisons de ces pénuries sont multiples.
La Suisse ne forme pas assez de médecins, la charge de morbidité a augmenté en raison de la maladie de Corona et de nouveaux migrants d’Ukraine arrivent en Suisse et ont besoin de traitements.
Les nouvelles restrictions d’admission, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, ont augmenté les obstacles pour les médecins venant de l’étranger en Suisse.
La commission d’experts en médecine de l’enfance et de l’adolescence a élaboré des propositions à l’attention des politiciens de la santé afin de trouver une solution législative au problème de la pénurie.
Le 20 mai 2022, la commission de la santé du Conseil national a examiné l’initiative parlementaire « Dérogations à l’obligation d’exercer une activité pendant trois ans selon l’art. 37 al.1
LAMal en cas de pénurie avérée » 22.431.
Celle-ci a été clairement adoptée par 24 voix contre zéro.
Avant d’élaborer la révision de la LAMal, la commission sœur doit approuver l’initiative de la commission.