La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national a suivi pour l’essentiel le projet du Conseil fédéral et du Conseil des Etats concernant la loi sur le dossier électronique du patient.
Selon un communiqué de presse du 20 février 2015, tous les fournisseurs de prestations, y compris les médecins travaillant en ambulatoire, seront désormais tenus de tenir des dossiers électroniques de patients.
L’IG eHealth salue cette mesure sur le principe, mais est consciente de la forte résistance des milieux médicaux.
La FMH a déjà fait part de ses inquiétudes dans un communiqué de presse du 20 février 2015.
Elle craint que trop de données soient générées et que les patientes soient également obligées de tenir un eDossier.
Il est réjouissant de constater que les préoccupations mentionnées peuvent être résolues sans problème au niveau du règlement.
Pour atténuer ces inquiétudes, la commission a choisi une longue période de transition de dix ans pour les prestataires de soins ambulatoires.
Les eDossiers créent les conditions nécessaires pour que les prestataires de soins puissent collaborer au-delà des frontières institutionnelles et cantonales.
La coordination des soins améliore à son tour la qualité des traitements.
Si la promotion de la qualité des soins est au centre des préoccupations, une obligation pour tous les prestataires de soins est judicieuse.
Il est clair que l’utilisation des eDossiers doit rester facultative pour les patients.
Les médecins peuvent collaborer avec d’autres professionnels de la santé dans les règles de l’art, même si les patients souhaitent renoncer aux eDossiers.