Le Politforum Käfigturm, en ville de Berne, a annulé toutes ses manifestations à partir du 3 juillet.
Dans un communiqué publié jeudi, le comité « Rettet den Käfigturm » (Sauvez la Tour des prisons) parle d’une « fermeture anticipée » et critique vivement la Chancellerie fédérale.
Dans un communiqué publié jeudi, le comité « Rettet den Käfigturm » (Sauvez la Tour des prisons) parle d’une « fermeture anticipée » et critique vivement la Chancellerie fédérale.
L’exploitation pour l’utilisation publique des salles de réunion sera provisoirement interrompue le 3 juillet 2016, peut-on lire sur le site web du Politforum Käfigturm. Et de préciser : « En raison du manque de sécurité dans la planification, le programme 2016 doit être annulé ». Le Politforum Käfigturm est géré par la Chancellerie fédérale et les Services du Parlement. Pour des raisons d’économie, il doit être fermé fin 2016. La consultation sur le programme d’économies de la Confédération est ouverte jusqu’au 18 mars. Le comité « Rettet den Käfigturm » (Sauver la tour des prisons) critique en termes clairs la décision de mettre fin prématurément à l’exploitation. « Il est inadmissible de mettre en œuvre des mesures contestées alors qu’une consultation est déjà en cours », écrit-il dans son communiqué. Le comité se dit même convaincu que la décision de la Chancellerie fédérale est illégale. « La Chancellerie fédérale n’a pas les compétences nécessaires pour fermer le Politforum de sa propre initiative », précise le communiqué. Selon le comité, seul le Conseil fédéral peut ordonner la fermeture.
Chancellerie fédérale : « pas de fermeture anticipée » Interrogée, la Chancellerie fédérale rejette ces reproches : « il n’y a pas de fermeture anticipée », écrit-elle dans une prise de position écrite.
Le Conseil fédéral décidera de la fermeture après la consultation.
Elle justifie l’arrêt de l’exploitation au 3 juillet par une « situation incertaine en matière de personnel ».
Walter Stüdeli, l’initiateur du comité, n’accepte pas cette justification.
Selon lui, la Chancellerie fédérale a demandé à ses collaborateurs de la Käfigturm d’indiquer par signature qu’ils recherchaient un nouvel emploi le plus rapidement possible.
« Dans ce contexte, l’argument de l’insécurité de la situation du personnel semble très peu crédible », dit-il.
Après tout, la Chancellerie fédérale aurait elle-même provoqué cette situation.
Source : ATS, 25.2.2016 Pour Stüdeli, il est clair qu’avec cette fermeture anticipée, la Chancellerie fédérale veut « créer des faits ».
Une fois le personnel parti, une grande partie du savoir-faire et de l’expérience sera perdue.
« Cela rendra un nouveau départ plus difficile ».
De nombreuses personnalités du monde politique et culturel s’engagent dans le comité « Rettet den Käfigturm ».
Les cinq conseillers municipaux bernois sont notamment membres du comité.
Chancellerie fédérale : « pas de fermeture anticipée » Interrogée, la Chancellerie fédérale rejette ces reproches : « il n’y a pas de fermeture anticipée », écrit-elle dans une prise de position écrite.
Le Conseil fédéral décidera de la fermeture après la consultation.
Elle justifie l’arrêt de l’exploitation au 3 juillet par une « situation incertaine en matière de personnel ».
Walter Stüdeli, l’initiateur du comité, n’accepte pas cette justification.
Selon lui, la Chancellerie fédérale a demandé à ses collaborateurs de la Käfigturm d’indiquer par signature qu’ils recherchaient un nouvel emploi le plus rapidement possible.
« Dans ce contexte, l’argument de l’insécurité de la situation du personnel semble très peu crédible », dit-il.
Après tout, la Chancellerie fédérale aurait elle-même provoqué cette situation.
Source : ATS, 25.2.2016 Pour Stüdeli, il est clair qu’avec cette fermeture anticipée, la Chancellerie fédérale veut « créer des faits ».
Une fois le personnel parti, une grande partie du savoir-faire et de l’expérience sera perdue.
« Cela rendra un nouveau départ plus difficile ».
De nombreuses personnalités du monde politique et culturel s’engagent dans le comité « Rettet den Käfigturm ».
Les cinq conseillers municipaux bernois sont notamment membres du comité.